La délocalisation du test-match France-Japon le 25 novembre à Lens "semble être une possibilité", a affirmé mardi le président de la Fédération française de rugby (FFR) Bernard Laporte, le stade Pierre-Mauroy de Lille, site initialement retenu, devant accueillir la finale de Coupe Davis.
"Lens semble être une possibilité", a déclaré le président de la FFR, interrogé après que la Fédération française de tennis (FFT) a annoncé que France-Belgique, prévu du 24 au 26 novembre, se jouera dans l'enceinte lilloise. "Pour le moment, on négocie avec la Métropole de Lille. Il faut qu'on arrive à s'entendre. C'est l'intérêt général qui prime. Moi aussi, je suis supporter de l'équipe de France de tennis", a ajouté Laporte, qui a exclu de décaler la date de France-Japon.
Dans le communiqué annonçant le choix du stade Pierre-Mauroy, la FFT cite le président de la Métropole européenne de Lille (MEL), Damien Castelain, qui "remercie (...) Bernard Laporte pour sa compréhension". "J'espère que nous pourrons très rapidement accueillir le XV de France", ajoute-t-il.
"On en saura plus ce soir", a ajouté Laporte, qui dit avoir été informé lundi de la situation par son homologue de la FFT, Bernard Giudicelli. "Ça se terminera bien", a-t-il encore dit.
Ce match sera le 4e et dernier test en novembre des Bleus, qui auront affronté l'Afrique du Sud une semaine auparavant. La 12e journée de Top 14 aura lieu le week-end suivant. Le capitaine de l'équipe de France de tennis Yannick Noah s'était dit ce week-end favorable à l'option lilloise : "Il y aura 20.000 Français et 20.000 Belges. Cela
ferait une fête incroyable, surtout si on gagne !", avait-il affirmé.